Graph'M

Selon le neuropsychiatre et psychanalyste J.de Ajuriaguerra, est dysgraphique "tout enfant dont la qualité de l'écriture est déficiente alors qu'aucun déficit neurologique important ou intellectuel n'explique cette déficience".

La dysgraphie est donc un trouble qui affecte l'écriture dans son tracé en altérant sa lisibilité, sa fluidité, son aisance et/ou sa rapidité.
Il s’agit d’une anomalie du mouvement cursif, de la conduite du trait, qui se traduit par des difficultés de coordination, des irrégularités d’espacements entre les lettres et les mots, des malformations et des discordances multiples, souvent accompagnées d’une qualité du trait défectueuse.

Les réflexions négatives sur l’écriture de l’enfant vont renforcer la perte d’estime de soi, accentuer ses difficultés à l’écrit et mener à l’échec scolaire. Les efforts fournis sont souvent vains et entraînent en général un découragement suivi de la perte d’estime de soi, d’anxiété, parfois d’opposition. Il est important de remotiver l’enfant, de le valoriser afin qu’il reprenne confiance en lui.

Les causes d'une dysgraphie peuvent être multiples : mauvaise tenue de l’instrument graphique, mauvaise acquisition des formes pré-scripturales, mauvaise latéralisation, précocité, impulsivité, hyperactivité, dyslexie, …

A peu près 20% des élèves ont une écriture dysgraphique, majoritairement des garçons, mais peu sont diagnostiqués.

La graphothérapie est un traitement adapté à la dysgraphie tout comme l’orthophonie avec la dyslexie.